Si vous cliquez sur Google Earth pour voir du ciel le centre-ville, vous distinguerez d’étranges cercles bleus qui couvrent les 3600m2 du toit de l’Édifice Belgo, mythique noyau de galeries branchées de la rue Ste-Catherine à Montréal… . C’est le « petit » souvenir qu’a laissé MONOPOLI de son passage, au moment de quitter le Belgo: une installation permanente intitulée Impluvium et réalisée par NIP Paysage sur notre invitation, en l’été charnière de 2004.
Impluvium était inscrit au volet exposition dans la Biennale de Montréal 2004, en reprise au Palais des Congrès de novembre 2004 à mars 2005. L’installation voulait attirer l’attention sur le toit des villes et leur potentiel inexploré pour l’écologie comme pour l’esthétique. Des cercles bleus évoquent la pluie qui s’évapore en pure perte sur ce désert à conquérir.
Présentation par NIPPaysage :
Tableau sur la toiture de l’édifice Belgo révélant les potentiels inexploités des toits urbains. Canevas à grande échelle présenté lors de la Biennale de Montréal 2004, le toit fait appel à la sensibilité des observateurs pour parler des préoccupations reliées à la gestion de l’eau et aux îlots de chaleur à l’ère
des réchauffements climatiques et des préoccupations environ-nementales.
Crédits photos : @alainlaforest