MONOPOLY l’exposition

La construction domiciliaire est un vaste plateau de Monopoly.

L’architecture y a t-elle un rôle a jouer ?

L’exposition inaugurale de MONOPOLI,  Galerie d’architecture, posait la question de savoir où s’exprime la création architecturale, dans un marché du résidentiel qui se bâtit le plus souvent SANS les architectes, et qui s’apparente, par ses règles de fonctionnement, à un vaste jeu de Monopoly.

Fondant sa scénographie sur cette comparaison, l’équipe de commissaires a invité 22 firmes d’architecture québécoises (autant qu’il y a de terrains sur le plateau du jeu) à créer une maquette de projet résidentiel imaginaire destiné à l’île de Montréal.

Une seule contrainte était imposée : la maquette devait tenir sur un rectangle de 20 cm x 15 cm. Chaque projet était présenté par une fiche descriptive s’amusant du style des agents immobiliers.

Le public était invité à voter pour son projet préféré : 3000 votes dénombrés pour cette première exposition. De par son succès immédiat, cette exposition a marqué le début de l’aventure pour MONOPOLI, devenue la Maison de l’architecture du Québec par la suite !

22 Noms pour 22 Maquettes : ABCP Architectes; Affleck + de la riva; Architem; Atelier big city; Atelier Braq; Jacques Bilodeau; Bosses Design; Julia Bourke; Agence Build; Joanne Godin; Sophie Charlebois; Croft, Pelletier; De Grandpré, Mainella; Nathalie Dionne et Martin Leneuville; dupuis, Le Tourneux; Dan s.Hanganu; Saia; barbarese; Saucier + Perrotte; Scheme consultants; Peter Soland, Pierre Thibault; YH2

Programme autour de l’exposition

Monopoly, le débat

24 février 2002 – La création architecturale a-t-elle son rôle à jouer dans le marché de la construction domiciliaire ? Débat ouvert, 20 professionnels présents.

Monopoly, la partie : le premier happening architectural de l’Histoire du Québec!

21 mars 2002 – Les 22 équipes exposantes participent à une soirée happening publique où se joue une vraie partie de Monopoly aux règlements pimentés par MONOPOLI et adaptés avec impertinence au contexte local et à l’actualité (100 joueurs présents) ! Un plateau géant sert de base et les 22 cases de terrains du jeu sont rebaptisées du nom de quartiers de l’île de Montréal. Les maquettes sont les pions-maisons et pour mieux refléter la réalité, MONOPOLI détermine leur valeur non pas en fonction du luxe du projet, mais bien en fonction des votes des visiteurs qu’elles ont obtenu et qui symbolisent les préférences de l’acheteur. De même, l’attribution de chaque maquette à son terrain particulier est le résultat des forces du hasard et de la concurrence qui s’affrontent pendant la partie.

Crédits photos : @alainlaforest