Café des Z’A 5e – Le joyeux (?!) sort du bâtiment une fois livré au client

Café des Z’A 5e – Le joyeux (?!) sort du bâtiment une fois livré au client

Au diable le 5 à 7, la table ronde, la conférence. Essayons ensemble la nouvelle formule du Café des Z’Architectes ! Ces rendez-vous décontractés donnent, à dates régulières, l’occasion d’échanger, entre amis, collègues et citoyens, comme on le ferait au bistro du coin.

Pour ce Café des Z’A 05, on se penchera sur l’heureuse ou triste vie du bâtiment une fois livré au client. Autres titres du débat possibles : Mais qu’ont-ils fait de mon petit chef
d’oeuvre ?! Ou : Comment couper le cordon. Ou : Le sort d’un bâtiment est-il une chose trop sérieuse pour être confiée à son architecte…? Comme chacun sait, dans la relation client-architecte, ou encore client-bâtiment, une fois fi nie la construction, il y a du pire, comme du meilleur : un massacre à la réno, un choix de finition ou de mobilier, une décision d’agrandir qui gâchent le projet à le défigurer. Parfois, au contraire, c’est une décision ou une prise en charge du projet par le client, voire contre l’avis de l’architecte, qui le sauve de la catastrophe. Entre ces extrêmes, tous les cas de figure sont possibles, comiques, étonnants, enrageants… Et bien des histoires passionnantes.

Pour ce Café des Z’A, le modérateur Frédéric Dubé a invité deux de ses clients – des clients modèle apparemment! Oui, cela existe! –, soit les directeurs de l’École nationale de cirque et d’Omnibus, une des deux compagnies en résidence permanente au Théâtre Espace Libre. Ils expliqueront comment ils ont pris en charge leur «équipement» livré par Lapointe Magne et associés, et comment ils le transforment. Les architectes Gavin Affleck (Affleck et de la Riva), Gilles Prud’homme (Dan S. Hanganu, architecte) et Marc-André Plasse (_naturehumaine) qui ont connu toutes sortes d’aventures avec maîtres d’ouvrage publics, promoteurs ou clients privés, partageront leur expérience.

Comment un projet évolue-t-il quand l’architecte n’a plus le contrôle et que le client prend le relais? Et comment l’architecte, aussi, se comporte à cet égard, du point de vue de son client ? En Le Corbusier maniaque? En irresponsable indifférent ? Y a-t-il des confessions qui se perdent? Un projet
qui évolue bien, sous la tutelle d’un bon client, peut-il bonifier, en retour, l’architecte et sa pratique ? Et vous client, et vous, architecte, comment vivez-vous ce conte de fées/traumatisme ? Racontez-nous votre histoire ! Et ce qu’il faudrait en conclure… Un mode d’emploi-cadre ? Un code d’éthique, seraient-ils nécessaires ? Surtout dans le cas de clients publics et d’équipements appartenant aux contribuables ! Quelles leçons tirer pour l’avenir ?

Cafetiers invités

Les architectes Gavin Affleck (Affleck et de la Riva), Gilles Prud’homme (Dan S. Hanganu architectes) et Marc-André Plasse (_naturehumaine ), les clients Marc Lalonde (École nationale de cirque) et Jean Asselin (Omnibus).
Avec Frédéric Dubé (Lapointe Magne et associés), modérateur

Crédits photos: @murielulmer