Souvenirs d’un port qui n’existe pas 

Cet envoûtant récit de fiction graphique de 150 pages est signé de l’écrivain québécois François Turcot (Prix Émile Nelligan) et illustré par l’architecte nantais et plasticien Tangui Robert. Il est le fruit de la 4e édition de notre Résidence internationale d’architectes Nantes-Montréal – un projet porté conjointement depuis 2016 par notre MAQ et la Maison d’architecture des Pays de Loire (MAPDL).

Cette fois-ci, à la faveur (si l’on peut dire) de la situation sanitaire, les deux résidents invités ont pu mûrir sur deux années leur réflexion commune sur le thème imposé :  l’aménagement des espaces portuaires, et les liens à développer entre citoyens et rives fluviales. Sujet actuel s’il en est ! Le résultat est une magnifique et méditative transposition fictive, qui nous entraîne du Port de Montréal jusqu’à Saint-Nazaire et au-delà, vers un futur imaginé, en compagnie d’une employée maritime, d’un architecte naval et d’un mystérieux entomologiste. Là où Jules Verne et Corto Maltese rencontrent Nicolas Bouvier…

Depuis 2016, la MAPDL et la MAQ pilotent ensemble les Résidences internationales métropolitaines d’architectes Nantes-Montréal. Il s’agit d’un projet culturel ambitieux qui crée les conditions de rencontres et d’échanges autour des enjeux d’aménagement des territoires des deux métropoles, Nantes et Montréal, toutes deux riches d’un long passé portuaire, et très largement investies par le commerce maritime de pointe, aujourd’hui. Ce 4e volet fait suite à la précédente édition, Re-Habiter le fleuve, qui s’intéressait aux relations entre fleuves et rives, tant en bord de Loire qu’en bord de Saint-Laurent, avec une équipe transatlantique de onze architectes et paysagistes. Cette fois-ci, le débat s’enrichit de l’apport de la littérature, passant à une autre dimension.

Pour plus d’informations sur la résidence, cliquez-ici !

Les résidents

François Turcot vit à Montréal où il élabore une œuvre principalement de poésie. Citons:  Mon dinosaure (finaliste au prix du Festival de poésie de Montréal 2014), Cette maison n’est pas la mienne (prix Émile-Nelligan 2009), Derrière les forêts (finaliste du prix Émile-Nelligan 2008) et Miniatures en pays perdu (2006), tous aux Éditions La Peuplade. Si son travail d’écriture est souvent traversé par des démarches expérimentales qui questionnent les prismes de la narration, de la poésie et de la prose, il a toujours été interpellé par la relation entre littérature, territoire et arts visuels. Il signe ici, pour notre joie, son tout premier récit en prose.

Retrouvez les publications de François !

 

Tangui Robert vit à Nantes où il développe un travail artistique à la lisière de l’architecture, de l’art et du paysage. Architecte de formation, il a toujours souhaité faire coexister cette pratique avec d’autres champs disciplinaires. Cette posture l’a mené à travailler de manière hybride, en mêlant expériences professionnelles, voyages au long cours, et recherches plus théoriques autour de la question du regard et de la perception du monde qui nous entoure. Son mode d’exploration demeure le dessin, pour des résultats exceptionnels.

Visitez les travaux de Tangui !

LANCEMENT : C‘est avec beaucoup de bonheur que la Maison de l’architecture du Québec vous invite à venir découvrir sa nouvelle publication, Souvenirs d’un port qui n’existe pas! Un superbe objet d’édition coédité en association avec nos complices de Nantes, les éditeurs de Sur la Crête responsables du graphisme, et la Maison régionale d’architecture des Pays de Loire.

 

À la Librairie Port-de-Tête le mercredi 6 avril à Montréal
À la Maison de la littérature le samedi 9 avril à Québec`

La présence exceptionnelle de Tangui Robert, venu de Nantes pour l’occasion Un podcast produit par la MAQ sera également mis en ligne offrant la lecture intégrale du texte, en trois épisodes, par le comédien Raymond Cloutier.  

Crédits photos : @MADPL