Résidence métropolitaine internationale d’architectes Nantes – Montréal

Acte III – (RÉ)habiter le fleuve – ADHOC, VLANPaysage, Aman Iwan et Collectif MIT

Initié depuis 2016, les résidences métropolitaines et internationales proposes aux acteurs qui font nos territoires, un temps de réflexion et de création autour des métropoles que sont Montréal et Nantes. Cette année, l’équipe de résidents Québécois réalise en coproduction avec une équipe Nantais un travail en commun sur la thématique « (RÉ)habiter le fleuve ».

Cette résidence a eu lieu à Montréal puis à Nantes, chaque maison d’architecture ayant en charge le pilotage sur leur territoire et la mise en synergie internationale. Les travaux des résidents cherchent à questionner le rapport métropolitain du fleuve à la ville. Les deux fleuves, La Loire et Le Saint-Laurent et les deux métropoles, Nantes et Montréal sont els terrains de jeux d’une géographie inventive. Les résidents doivent porter une regard d’analyse critique et ouvrir de nouveaux chants de créations et d’inventions permettant des appropriations sensibles des territoires à engager.

Afin d’aborder ce que peut signifier aujourd’hui #Habiter le fleuve#, le processus de recherche-création qui a pris la forme du milieu fictif « Unda » interroge la compréhension du milieu terrestre à travers le milieu de l’eau sous des formats multiples d’exploration, d’étude et de production de situations. Cette méthodologie où recherche et création se nourrissent l’une l’autre dans le même mouvement, pousse, à partir des situations réelles des milieux propres aux deux fleuves, à une exploration en « fleuvitoire »‘ Unda invite à se défaire d’une lecture duale des réalités du fleuve-territoire et à penser de façon inventive et attentive les rapportes à la terre, au fleuve, à la ville, à l’eau, à ce qu’est « habiter ».

Ce sont donc l’architecte de paysage Micheline Clouard, associée principale chez Vlan paysages, et l’architecte Jean-François St-Onge, associé principal chez ADHOC architectes qui auront le plaisir de travailler en étroite collaboration avec les lauréats résidents français, le Collectif mit, de Nantes, et Aman Iwan, de Paris, pour réfléchir tous ensemble au potentiel de deux sites choisis, d’une part en bordure du fleuve Saint-Laurent et d’autre part en bordure de la Loire, au cours de séjours  »in situ » d’une durée totale de six semaines. Une exposition à la MA de Loire en novembre, et des diffusions en continu, rendront compte du fruit de leurs recherches créatives, portant sur un thème brûlant d’actualité.

Cette résidence internationale, rappelons-le, est un projet porté conjointement par la MAQ et la Maison régionale de l’architecture des Pays de la Loire (MaPdL). À noter que cette année, il s’inscrit dans le cadre plus général d’un cycle de dix résidences lancé sur tout le territoire français par le Réseau des maisons de l’architecture de France, ce qui confère à l’exercice et aux travaux des résidents un rayonnement multiplié.

 

Consulter la publication !

Programme :

  • 4 octobre : première rencontre de l’ensemble des résidents à la Maison de l’architecture du Québec.
  • 3 novembre : accueil à la Maison de l’architecture des Pays de la Loire pour la suite l’exploration en territoire Nantais.
  • 5 novembre : installation à la galerie de la MADPL. Présentation des enjeux de l’estuaire par Stéphane Bois du pôle métropolitain Nantes Saint-Nazaire.
  • 14 novembre : Restitution intermédiaire des résidents à la MADPL.
  • 16 novembre : Table ronde publique à l’école nationale supérieure d’architecture de Paris-Belleville, autour des 10 résidences d’architectes en France.